Mais, svp, ne vous mettez pas à chanter !
Alors que le déconfinement s’amorce, les bureaux commencent à rouvrir de plus en plus, le « retour à la normale » est en vue.
Mais que veut dire « retour à la normale » ?
Vous le savez, mon objectif est toujours d’amener de l’intentionnalité dans nos vies… Vous souvenez-vous, en 2017, alors que Céline Dion présentait sa gamme de sacs à main durant un point de presse, elle avouait que son gérant (et mari) était très protecteur et s’occupait de tout pour elle à l’avance, que tout était déjà décidé, que tout était déjà fait — elle n’avait rien à dire, simplement à exécuter.
À la fin de son intervention, elle dit « maintenant, ben… c’est moi le boss ». Qu’à partir de ce moment, c’est elle qui prenait les décisions concernant ses spectacles, ses enfants, ses sacs à main…
Nous sommes devenus entrepreneurs pour la liberté de faire les choses à notre manière. Mais souvent (trop souvent), je rencontre des entrepreneurs esclaves de leur entreprise. Ils ont échangé 1 boss pour 253 boss (leurs clients)
- Je dois faire des rencontres clients les soirs.
- Il faut que ma messagerie, mes courriels, mon téléphone soient disponibles en tout temps si un client me contacte.
- Je rencontre mes clients quatre fois par année, car c’est ce qu’ils apprécient ou demandent.
- J’ai trop de clients, mais je les garde.
- J’ai toujours offert des cadeaux à Noël donc je ne peux pas arrêter, mes clients ont des attentes et seront déçus.
- Etc., etc., etc.
C’est comme s’ils avaient construit eux-mêmes leur prison d’or et s’y sont enfermés eux-mêmes (tout en ayant la clé pour sortir dans leur poche…)
Et si vous vous disiez « maintenant, ben…c’est moi le boss » de ma vie, de ma business, de mon temps — que feriez-vous différemment ?
Lorsque je demande cette question à mes clients, j’ai toujours la même réaction : une grande expiration, un sourire et des rêves de liberté :
- Je ne travaillerais jamais le soir.
- Je ferais au moins la moitié de mes rencontres en virtuel.
- Je laisserais aller une partie de ma clientèle pour avoir davantage de temps pour moi.
- Je travaillerais du chalet tout l’été.
- , etc., etc.
Et vous, quelles seraient vos réponses ?
Maintenant, pourquoi ne pas créer votre « retour à la normale » comme un « retour à ce que, moi, je veux vraiment » ?
Car pour aider nos clients à concrétiser leurs rêves, il faudrait peut-être concrétiser les nôtres en premier…
Allez, faites une Céline de vous !
C’est toujours avec grand plaisir que je lis vos commentaires. Vous pouvez communiquer avec moi à l’adresse suivante : Sara.Gilbert@Strategist.cc, me suivre sur LinkedIn, Twitter, Facebook, YouTube et maintenant (par pur plaisir) sur Instagram.