Je suis fascinée par le comportement humain et par l’idée de pouvoir dire quelque chose et pourtant agir tout autrement. Nous voulons créer une nouvelle entreprise, la faire prospérer, aller au gym, commencer un régime, démarrer un projet – et au fond nous le voulons vraiment, mais pourtant nous ne réussissons pas à le faire.
Mais pourquoi ? N’est-ce pas contre-intuitif ?
Nos intentions de vouloir quelque chose sont réelles, nous savons que cela nous apportera le résultat désiré. Nous pouvons le voir, le sentir, mais nous n’arrivons pas à sa concrétisation. Ou alors, nous commençons avec de bonnes intentions, mais ne terminons pas car nous n’avons pas le temps, le soutien, les ressources, l’argent ou (complétez avec toutes les excuses) pour le réaliser.
Cela vous est déjà arrivé ? J’en suis certaine. Je sais que cela m’est arrivée, et même de plusieurs fois.
Après avoir coaché des entrepreneurs pendant plus de dix ans, j’ai constaté 3 tendances dans la manière dont les gens sabotent leur succès :
- Convictions
- Peur
- Dialogue intérieur
Comment vos convictions guident vos actions…
Henry Ford a déclaré, « Il y a des gens qui disent qu’ils peuvent ; d’autres qu’ils ne peuvent pas. En général, ils ont tous raison ».
Il n’y a pas très longtemps, je discutais avec un entrepreneur et il m’a dit, « Je veux augmenter nos ventes de 50 000 dollars cette année ». Plus tard dans la journée, j’ai parlé à un autre entrepreneur travaillant exactement dans le même secteur, et il m’a dit, « Je veux augmenter nos ventes de 50 000 dollars par mois cette année ».
Ce qui est vraiment fascinant avec ces discussions est que les deux individus pensent que c’est le résultat maximum possible, et, inconsciemment, s’imposent des limites. C’est comme s’ils doutaient que ce serait même impossible d’atteindre davantage.
Ce que vous croyez être possible, c’est ce que vous accomplirez.
Mais cela ne veut pas dire que vous ne pouvez rien y faire. Les études de neuroplasticité ont démontré que lorsque votre cerveau voit l’exemple de 5 personnes qui ont accompli ce que vous souhaitez accomplir, cela crée une généralisation.
Qu’est-ce que cela signifie pour vous ?
Si vous souhaitez accomplir une chose et doutez que ce soit possible, allez sur Internet et trouvez des exemples de cinq personnes qui l’ont accomplie. Cela montrera à votre cerveau que c’est réellement possible et vous aidera à surmonter ces barrières de croyance que vous avez créées pour vos convictions.
Lorsque vous comprenez comment votre cerveau fonctionne, vous pouvez utiliser cette connaissance en votre faveur.
Comment la peur vous arrête dans votre lancée…
Notre cerveau n’est pas adapté au monde moderne. La fonction du cerveau est de vous maintenir en vie, et pour y arriver, son rôle est de vous garder dans « sa » zone de confort.
Dans la perspective du cerveau, sortir de votre zone de confort est dangereux car vous ne savez pas ce qui se passera, et l’inconnu signifie éventuellement de la douleur, du stress, et au pire, même la mort.
Or, il est rare que nous entreprenions des actes dangereux dans la vie réelle, mais dans la perspective du cerveau, il n’y a aucune différence entre imagination et réalité. Le cerveau est conçu pour dramatiser et renforcer notre tendance à la négativité – c’est pourquoi nous prêtons 10x plus attention aux événements négatifs qu’aux événements positifs. Vous voulez une preuve ? Alors regardez simplement les nouvelles locales et comptez le nombre d’histoires négatives qu’elles racontent.
Qu’est-ce que cela signifie pour vous ?
Lorsque vous constatez que vous n’avancez pas avec une idée, un projet, ou quelque chose qui vous aidera à atteindre le niveau de succès voulu, arrêtez et questionnez-vous :
- Est-ce que mon cerveau essaie de me dire quelque chose que je ne vois pas ?
- Quelle est la pire chose qui puisse m’arriver si je réalise ce projet ?
- Qui pourrais-je appeler ou contacter si cela se produit ?
Vous constaterez souvent que ces « scénarios catastrophes » ne sont pas vraiment pas si terribles. Et à partir de là, demandez-vous, « Ok, alors, quelle est l’étape la plus petite que je pourrais franchir tout de suite pour avancer ? »
Ne sous-estimez jamais la valeur que représente cette première petite étape pour convertir vos idées en actions.
Le dialogue interne, ce tueur silencieux…
Le dialogue interne et l’autocritique sont deux des tendances les plus destructives que nous avons. Si nous avions un haut-parleur pour que tout le monde puisse entendre ce que nous nous disons à nous-même, que pensez-vous que votre entourage entendrait ? La vérité est que nous ne laisserions personne nous parler de la manière dont nous nous parlons nous-mêmes.
C’est là qu’interviennent le syndrome de l’imposteur et les perfectionnements. Le syndrome de l’imposteur surgit lorsque vous concentrez trop sur vous-même et le perfectionnisme s’insinue lorsque vous focalisez sur ce que vous faites plutôt que sur qui vous êtes.
Qu’est-ce que cela signifie pour vous ?
La première étape est la conscience. Prêtez attention à votre dialogue interne, à ce que vous vous dites à vous-même. Soyez gentil avec vous-même, remettez-vous en question, et demandez, « Est-ce que c’est bien vrai ? »
Concentrez-vous pour être au service de, donnez-vous à fond, pour vous-même, et pour ceux autour de vous, et apprenez à vous distancer du résultat. Cela parait plus facile à dire qu’à faire, mais entraînez-vous à l’auto-compassion tous les jours.
Atteindre votre prochain niveau de succès est simple lorsque vous comprenez qu’il s’agit uniquement de votre état d’esprit.
Développer un état d’esprit de développement (« growth mindset ») est l’aptitude la plus importante que vous développerez – croyez-moi, je le sais.
Une fois que vous accomplirez cela, vous pourrez réellement libérer votre plein potentiel car vous saurez que tout est possible…
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